Estimation de la Valeur d’une Forêt
La valeur d'une forêt varie selon plusieurs contextes et ne se limite pas à une seule dimension.
En effet, elle comprend principalement le fonds (terrain nu ensouché) et la superficie (peuplements d’arbres sur pied), mais pas seulement. Outre la valeur technique, il est nécessaire de considérer la valeur d’agrément, la valeur cynégétique, la valeur de convenance, et les éventuels troubles de gestion.
Complexité dans le Cadre d’un Groupement Forestier
Pour un Groupement Forestier, estimer la valeur devient encore plus complexe. La valeur des parts inclut non seulement celle de la forêt (distincte du capital social), mais aussi celle des bâtiments éventuels, des ressources financières, du matériel détenu par le GF, ainsi que des dettes contractées.
Importance d’un Spécialiste
Évaluer un patrimoine forestier requiert l’expertise d’un professionnel reconnu pour éviter des erreurs pouvant entraîner des pénalités ou des conflits significatifs. VENTE DE PROPRIETE propose ses Gestionnaires Forestiers Professionnels, qualifiés pour effectuer ces expertises.
1. Estimation du Fonds
Le fonds inclut le sol nu ensouché et tous les équipements présents (ponts, pistes, aires de stockage, fossés, clôtures).
Sa valeur dépend de la fertilité, de la situation géographique, des potentialités et des équipements disponibles. Généralement, il est estimé soit par comparaison avec des biens équivalents, soit par les revenus potentiels qu’il peut générer.
2. Estimation de la Valeur d’Avenir des Peuplements
La valeur d’avenir d’un peuplement forestier se divise en deux :
- Valeur de consommation : ce qu’on pourrait obtenir par la vente en coupe rase des arbres sur pied. Pour plus d’informations, consultez la page « Estimation des bois sur pied ».
- Valeur potentielle : la valeur intrinsèque non commercialisable, plus élevée en présence de jeunes arbres et diminuant à mesure qu’ils approchent de l’âge d’exploitabilité. Elle se calcule en capitalisant les investissements réalisés ou en escomptant les revenus futurs à un taux adapté à chaque parcelle.
En cas de dommage (incendie, tempête), il faut déterminer la perte de valeur d’avenir, majorée des troubles de gestion.